Les jeunes dénonçaient une société qui ne nourrissait pas l’âme de ses sujets et faisait l’amalgame entre l’être et l’avoir.
Pour elle, la concurrence se jouait entre être et savoir.
Développer ses connaissances, s’obnubiler sur toujours plus de compétences, risquait de détourner d’un travail approfondi sur soi.
La course au savoir pouvait s’avérer un moyen de ne pas regarder la réalité en face.
Si tel était le cas, mieux valait ne pas se duper davantage. Et se concentrer plutôt sur les avatars nouveaux (surtout ceux qui, avec l’âge, se profilent dans la phase finale) pour aimer leur part d’enseignement enfoui.
Ce qui n’était rien d’autre, finalement, qu’une façon de réactiver le plaisir de s’instruire.